ACTU MERCATO
Le mercato en direct
Suivez en direct toutes les dernières informations et les rumeurs de transferts de l'été 2025 : l'Ukrainien Illya Zabarnyi débarque au PSG, Maghnes Akliouche sur les tablettes d'un grand d'Europe et Gianluigi Donnarumma en quête d'une porte de sortie.

Kingsley Coman a signé à Al-Nassr

Après 10 ans au Bayern Munich, Kingsley Coman s’est engagé ce vendredi dans une nouvelle équipe : Al-Nassr. Le club saoudien a paraphé un contrat de 3 ans à l’international français de 29 ans, dont le transfert est estimé entre 25 et 30 millions d’euros selon plusieurs médias.
النجم الفرنسي كينجسلي كومان يـوقع رسميًا لـ #العالمي ✍️#كومان_نصراوي 💛 pic.twitter.com/qTTAHsnQ2P
— نادي النصر السعودي (@AlNassrFC) August 15, 2025
Une sacrée attaque en perspective
Son départ marque forcément un tournant pour le club bavarois puisqu’avec ce dernier l’ailier gauche a remporté 9 titres de champion d’Allemagne, 3 Coupes d’Allemagne, 6 Supercoupes d’Allemagne, une Coupe du monde des clubs mais aussi et surtout il a offert, avec son unique but, la Ligue des champions 2020 face au PSG. Dans sa nouvelle formation, Coman retrouvera Cristiano Ronaldo, João Félix ou encore Sadio Mané, un de ses anciens coéquipiers au Bayern Munich.
Risqué à 10 mois d’une Coupe du monde.
Kimpembe vers le Qatar ?

Une suite logique ?
Et si Presnel Kimpembe mettait les voiles ? À un an de la fin de son contrat, l’international français intéresserait des clubs au Qatar selon RMC Sport. Formé au Paris Saint-Germain, le défenseur central a mis de longs mois à se remettre de sa rupture du tendon d’Achille en février 2023. S’il est enfin sur pied, ses perspectives de temps de jeu semblent plus que limitées cette saison, notamment avec l’arrivée du prometteur Illya Zabarnyi, pour plus de 63 millions.
Cinq petits matchs depuis février 2023
Son rôle semble toujours aussi important dans le vestiaire mais sportivement Luis Enrique semble avoir tourné la page. Pas retenu dans le groupe lors de la finale de la Supercoupe d’Europe face à Tottenham (2-2, 4-3 TAB), « Presko » n’a disputé que cinq petits matchs depuis février 2023.
Au moins, il retrouvera Marco Verratti.
Nouvelle recrue pour Liverpool

La moisson continue.
Alors que Liverpool lance officiellement ce vendredi soir la saison de Premier League face à Bournemouth, les Reds restent (très) actifs sur le marché des transferts. Après les arrivées de Florian Wirtz, Jeremie Frimpong, Milos Kerkez ou encore Hugo Ekitike, la bande à Arne Slot annonce la signature de Giovanni Leoni.
Leoni at Liverpool 📸🔴 pic.twitter.com/3XwweETLRM
— Liverpool FC (@LFC) August 15, 2025
Un renfort défensif
Le jeune défenseur central italien arrive en provenance de Parme après une seule saison en Serie A. Le montant de la transaction est estimé à 30 millions d’euros selon plusieurs sources. Dans son communiqué, Liverpool annonce que le joueur de 18 ans a signé un contrat de longue durée, sans préciser sa durée.
Un pari sur l’avenir, donc.
Direction la Premier League pour Nordi Mukiele ?

De retour d’un prêt à Leverkusen la saison dernière, Nordi Mukiele fait partie des indésirables sur lesquels Luis Enrique ne compte pas du côté du PSG. Invité à se trouver un nouveau club, le défenseur international de 27 ans devrait poursuivre sa carrière à Sunderland, selon les informations de RMC Sports. Le joueur aurait en effet été autorisé à voyager en Angleterre pour y boucler un transfert définitif.
Trois ans après avoir rejoint la capitale en provenance de Leipzig, celui qui s’était révélé à Montpellier s’apprête donc à quitter la Ligue 1, sans jamais s’être imposé chez les Rouge et Bleu. Sous les ordres de Régis Le Bris chez le promu du nord du Royaume, il pourrait retrouver d’anciennes têtes bien connues dans l’Hexagone : Timothée Pembélé, Reinildo, Enzo Le Fée, Habib Diarra ou encore Arthur Masuaku.
Depuis quand le PSG est aussi efficace à refourguer les joueurs dont il ne veut plus ?
Accord PSG-Juve pour Randal Kolo Muani ?

C’est pas trop tôt.
La situation de Randal Kolo Muani pourrait bientôt se décanter. Selon le média italien Tuttosport, le PSG et la Juventus seraient en effet parvenus à un accord pour un prêt payant de l’attaquant de l’équipe de France. Un deal qui inclurait un montant de 10 millions d’euros réglés immédiatement par la Vieille Dame, puis une option d’achat obligatoire de 45 millions l’été prochain.
Une bonne nouvelle pour tout le monde, les Bianconeri n’ayant pas caché leur volonté de conserver celui qui a inscrit 10 buts lors de la deuxième partie de saison dernière, quand le PSG de Luis Enrique ne compte plus sur son profil. À un an de la Coupe du monde, Kolo Muani devrait également bénéficier d’un temps de jeu bien plus important dans le Piémont pour se donner toutes les chances d’être du voyage vers l’Amérique. Sollicité en Angleterre, il n’a d’ailleurs jamais changé de priorité lors de ce mercato, bien décidé à retrouver la Serie A.
C’est DD qui va être content.
Atlético : le mercato de la dernière chance

Cet été, Liverpool a remporté haut la main le trophée officieux du plus gros flambeur du mercato : 308 millions d’euros partis en fumée, et l’addition pourrait encore gonfler si les rumeurs qui envoient Alexander Isak à Anfield se confirment. L’Angleterre reste, de toute façon, un autre monde quand il s’agit de signer des chèques, monopolisant les cinq premières places du classement des clubs les plus dépensiers (Liverpool, Chelsea, Manchester United, Arsenal, City). Mais juste derrière ce quinté de mastodontes, qui pointe le bout de son nez à la sixième place ? L’Atlético de Madrid d’un certain Diego Simeone, toujours prompt à rappeler qu’il a moins de revenus… mais qui, depuis deux étés, claque comme un nouveau riche.
À défaut d’avoir les moyens du Real Madrid ni du Barça, le coach argentin clame compenser par la sueur, le bloc compact et les coups de coude dans les duels. Histoire de rappeler que le cholismo n’est pas mort. Mais depuis deux ans maintenant, le club a fait voler en éclats cette vieille ritournelle : 175 millions d’euros claqués sur le marché des transferts depuis début juillet. Et avant ça, l’été 2024 avait déjà donné le ton : Julián Álvarez (75 millions d’euros), Conor Gallagher (42 millions d’euros), Alexander Sørloth (32 millions d’euros), Robin Le Normand (34 millions d’euros), plus quelques renforts pour étoffer l’effectif. Un mercato massif, présenté comme le début d’un nouveau cycle, censé rapprocher l’Atlético des géants. Résultat ? Zéro trophée, une élimination en huitièmes de finale de Ligue des champions et une troisième place en Liga, loin du Real et du Barça. Trois saisons sans titre majeur, un jeu devenu prévisible, une identité qui frôle la caricature, et un 4-4-2 de fer qui ne surprend plus personne, encore moins cette saison. Alors un an plus tard, rebelote. Club le plus dépensier d’Europe continentale, Diego Simeone – en poste depuis 2011 – utilise cette fois-ci bel et bien sa dernière cartouche.
Des recrues en veux-tu, en voilà
Parce qu’à ce niveau-là, même le Cholo ne peut plus se cacher derrière le costume d’underdog. Cet été, l’Atlético s’est offert une deuxième (petite) armada en deux ans. Moins tape-à-l’œil que la précédente, mais taillée sur mesure, pourrait-on croire. En tête d’affiche : Álex Baena, fraîchement débarqué de Villarreal contre 42 millions d’euros après une saison pleine avec le sous-marin jaune de Villarreal (7 buts, 9 passes décisives en 32 matchs). Derrière lui, Thiago Almada (ex-Botafogo et ex-OL, 21M€) et Johnny Cardoso (arrivé du Real Betis pour 24 millions) sont censés remettre d’aplomb un milieu à la rue la saison passée. David Hancko (Feyenoord, 26M€) et Matteo Ruggeri (Atalanta, 17M€) viennent bétonner l’arrière-garde, sans oublier le jeune Marc Pubill, arrivé tout droit d’Almería pour 16 millions. Courtisé un temps par le Real Madrid et le Barça, l’arrière espagnol a déjà goûté à l’Euro espoirs et traîne l’étiquette d’un des futurs talents de la Roja (oui, encore un). Capable de jouer latéral ou pivot, il s’était révélé aux yeux du grand public lors des JO 2024, en remportant la médaille d’or avec l’Espagne. Fils d’un duo de joueurs de water-polo médaillés (argent pour le père aux Jeux de Barcelone en 1992, or européen pour la mère), le jeune espagnol pourrait bien faire parler de lui cette saison.
Quand Luis Enrique avait besoin d’un joueur sur l’aile gauche, ils ont sorti 70 millions pour recruter Kvaratskhelia en janvier.
Dernière recrue en date : Giacomo Raspadori, tout juste auréolé d’un deuxième titre avec Naples. Recruté pour 22 millions d’euros, l’Italien est un attaquant capable de naviguer entre les lignes. Dans le système de Simeone, il devrait jouer les doublures de luxe d’un certain Antoine Griezmann. En clair : un effectif doublé à chaque poste, prêt à passer du 4-4-2 maison au 3-5-2 plus offensif. Sur le papier, c’est l’Atlético le plus fourni et le plus polyvalent de l’ère Simeone. Et surtout, plus d’excuses pour se réfugier derrière le « on fait avec ce qu’on a. »
La fin d’un cycle en 2027 ?
Pourtant, fin juin, après un 4-0 encaissé contre le PSG en Coupe du monde des clubs, Simeone ressortait encore le refrain : « Le PSG est une grande équipe de jeunes joueurs. Quand Luis Enrique avait besoin d’un joueur sur l’aile gauche, ils ont sorti 70 millions pour recruter Kvaratskhelia en janvier. » Traduction : on ne joue pas dans la même cour. Le problème, c’est que depuis deux ans maintenant, l’Atlético dépense comme un grand d’Europe. Le coach argentin veut des matelassiers à la fois rugueux et fluides. Plus incisifs et adaptables aux adversaires. Une équipe qui joue, et pas seulement qui subit ou pioche sur un dégagement haut. Baena et Almada doivent donner de l’air au jeu, Raspadori offrir des solutions dans les espaces réduits, et un milieu renforcé doit permettre d’enchaîner les matchs à haute intensité sans perdre la grinta maison. En bref, un Atlético qui sait faire le jeu quand il le faut.
🗣️Simeone ha hablado 💸“Cuando el PSG de Luis Enrique necesitaba a alguien en la banda izquierda, gastaron 70 millones € en enero para fichar a uno.” ⚽️"Nos ha faltado tener más la pelota, más personalidad, más paciencia." 🚩"Después de 14 años, ya no hablo de árbitros. Estoy… pic.twitter.com/QEvFHMLVXu
— Futbolia ᴬᵀᴹ (@Futbolia) June 16, 2025
Le vrai danger, c’est de claquer plus de 300 millions en deux étés. En grand amateur de cinéma, le président Enrique Cerezo ne tolérera pas un prochain navet. Les supporters, eux, réclament un titre – un vrai, pas vu depuis 2021. Parce qu’investir autant, ça doit rimer avec soulever un trophée majeur. Certes, l’année dernière, Sørloth a planté 24 buts en 50 matchs et Le Normand s’est fondu sans problème dans la structure défensive, mais Julián Álvarez et Conor Gallagher, eux, n’ont pas vraiment répondu aux attentes XXL placées sur leurs épaules.
Pour Simeone, l’enjeu est personnel. Quatorze ans à la tête de l’équipe, une statue vivante au Metropolitano. Mais même les statues finissent par se couvrir de poussière si on ne les brosse pas un peu. Les dirigeants lui ont donné les moyens qu’il réclamait à demi-mot. En retour, ils attendent un retour sur investissement immédiat. À bas le complexe d’infériorité économique et place enfin à du jeu (espérons). Si ça marche, Simeone aura prouvé qu’il peut se réinventer sans renier ses principes. Si ça échoue, il sera peut-être temps de refermer le cycle en 2027, date de la fin de contrat du coach argentin, qui reste à ce jour l’entraîneur le mieux payé d’Europe. Ce mercato n’est pas seulement ambitieux, il peut aussi être fatal.
Un jeune latéral suisse débarque à l’AC Milan

Rouge (et noir) dans le sens des arrivées.
L’AC Milan tient une nouvelle recrue. Après Luka Modrić, Ardon Jashari, Koni De Winter, Samuele Ricci ou encore Pervis Estupiñán, les Rossoneri se sont offert Zachary Athekame, jeune latéral suisse de 20 ans. Une opération estimée à 10 millions d’euros pour s’attacher les services du désormais ex-joueur des Young Boys de Berne pour les cinq prochaines saisons.
From today, Rossonero runs in your veins 🔴⚫ #WelcomeAthekame
— AC Milan (@acmilan) August 15, 2025
Un mercato digne d’un candidat à l’Europe ?
Manchester City repousse les assauts de Tottenham pour Savinho

Cette fois, c’est le rocher qui veut rester accroché à l’huître.
Après avoir perdu Jack Grealish, parti à Everton, Manchester City pourrait bien voir un autre ailier décamper, tout en restant en Premier League. En effet, selon les informations des médias britanniques, Savinho est suivi de très près par Tottenham. Plus que ça, même puisque le club du nord de Londres n’hésite pas à multiplier les offres pour s’attacher les services du Brésilien.
Pep Guardiola veut le garder… à tout prix
Après une première tentative à 50 millions, refusée par les Citizens, qui n’en ont visiblement pas besoin, les Spurs sont retournés à l’assaut. D’après la presse brésilienne, Tottenham a surenchéri à 70 millions, mais a de nouveau fait face au refus catégorique de Manchester City, et surtout de Pep Guardiola, convaincu des qualités du joueur qui avait brillé dès son arrivée en Premier League, avant un retour sur terre assez brutal au cours d’une saison ratée dans les grandes largeurs par les Skyblues.
Savinho doit en plus faire face à la concurrence de Rayan Cherki, désormais.
Nice tente le pari Salis Abdul Samed

Le fameux plan de relance.
Après la double confrontation assez médiocre de l’OGC Nice contre Benfica, lors du troisième tour de qualification pour la Ligue des champions, Franck Haise a demandé davantage de garanties à ses dirigeants. Son effectif est effectivement décimé par les blessures et ne semble pas encore taillé pour jouer sur plusieurs tableaux. Alors que Mahdi Camara a préféré partir au Stade rennais, le Gym s’est tourné vers un autre milieu qui connaît bien la Ligue 1 : Salis Abdul Samed.
Il va retrouver Franck Haise
Après avoir connu l’élite en montant avec Clermont, l’international ghanéen a ensuite été tenté par le projet du RC Lens, sous les ordres de Franck Haise, avec qui il a notamment goûté à la Ligue des champions. Seulement, l’infatigable milieu n’a pas tenu le rythme et a été relégué sur le banc, puis prêté, la saison dernière, à Sunderland.
Installé au milieu. 🪑 pic.twitter.com/ozLew4CMnF
— OGC Nice (@ogcnice) August 14, 2025
Malgré seulement dix petits matchs de Championship, son ancien entraîneur n’a pas hésité à le rappeler et lui demander un coup de main. « Nous cherchions du dynamisme, de l’impact et une bonne énergie dans l’entrejeu. Salis est un joueur d’équilibre, avec un profil légèrement plus défensif que ses concurrents directs. Il s’engage pleinement sur le terrain, possède une vraie personnalité, et sa connaissance de la Ligue 1 ainsi que ses qualités humaines pourront contribuer à la communication et à une dynamique positive dans le vestiaire », a détaillé Florian Maurice, directeur sportif des Aiglons.
Salis Abdul Samed doit maintenant reprendre son envol.
Par la rédaction de SOFOOT.com